Pour diverses raisons, les entreprises font de plus en plus appel à ces procédés. Le partage des bénéfices réalisés par l’entreprise est d’ailleurs avantageux autant pour les dirigeants que pour les salariés. Mais quels sont donc les objectifs de cette pratique et comment ça fonctionne ?

En quoi consiste cette méthode ?

Cette pratique est utilisée à des fins d’ordre juridique. En effet, chaque entreprise soumise à l’impôt se doit de prévoir un budget destiné à être redistribué à ses employés. Le montant de cette somme est déterminé à partir du bénéfice net réalisé par l’entreprise. Le code pénal prévoit d’ailleurs que toute entité ne respectant pas cette condition encourt des sanctions.

Le bonus, une méthode visant la performance de l’entreprise

Comme son nom l’indique, c’est une méthode qui consiste à encourager les collaborateurs à participer au développement de l’entreprise. Le partage des bénéfices se fera alors selon les progrès et résultats obtenus. Il faut noter également que c’est une procédure collective, et tous les salariés peuvent en bénéficier. En plus d’être une gratification, c’est également un excellent facteur de motivation.

En quoi se différencient-ils ?

On a souvent tendance à confondre les deux dispositifs. Si tous les deux permettent aux salariés de percevoir un complément de salaire, leurs objectifs sont différents. Pour la participation, l’employeur n’y trouve aucun avantage, car il est seulement contraint par la loi de le faire. Pour ce qui est de l’intéressement, le principal objectif est d’inciter son personnel à fournir les efforts nécessaires pour l’atteinte d’un objectif particulier. Celui-ci peut être financier ou lié au bon fonctionnement de l’entreprise. Dans les deux cas, l’établissement versera alors les bénéfices perçus comme une sorte de gratification aux employés.

Concernant le statut de l’entreprise

Peu importe leur statut juridique, toutes formes d’entreprises remplissant certaines conditions, ont l’obligation de se soumettre à la contribution. Cette formalité est la même qu’il s’agisse d’un établissement privé ou appartenant au domaine public. Pour ce qui est du dispositif de collaboration, le choix d’application du système revient au dirigeant et n’est pas obligatoire.

Instauration des deux systèmes

Certaines conditions sont nécessaires pour pouvoir appliquer ce système. Tout d’abord, l’entreprise doit être soumise à l’impôt sur le revenu. Dans le cas de la coopération, cette dernière doit avoir un effectif minimal de 50 employés. Dans le deuxième dispositif, il n’y a pas de règlement spécifique et les accords se font à la guise du dirigeant.